𝗔𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗮𝘂 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝗿 𝗹'𝗔𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗻 𝗟𝗲𝗶𝘀𝗵𝗺𝗮𝗻𝗶𝗮𝘀𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝘂𝗺 (𝗔𝗟𝗖) 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝗯𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻𝗲́ 𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲́𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗹'𝗲́𝗹𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝗲𝗶𝘀𝗵𝗺𝗮𝗻𝗶𝗼𝘀𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲
L'African Leishmaniases Consortium (ALC) a annoncé le lancement de son programme de bourses destiné aux chercheurs intéressés par le contrôle et l'élimination des leishmanioses en Afrique, dans le cadre du projet « Africain Leishmaniasis Consortium ».
Le projet « African Leishmaniasis Consortium » est financé par Science for Africa Fondation (SFA) et regroupe en plus de l’Espagne comme partenaire européen, 06 pays de l’Afrique : l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, l’Ethiopie, le Soudan et le Nigéria où la leishmaniose que ce soit la leishmaniose cutanée (LC) ou viscérale (LV) pose un problème de santé publique.
Ce projet vise à renforcer les connaissances scientifiques, trouver des solutions innovantes pour le diagnostic et le traitement et améliorer la gestion des cas que ce soit des malades atteints de la leishmaniose cutanée ou viscérale mais surtout atteindre l’objectif de l’Organisation Mondiale de la Santé dans sa feuille de route pour 2030 concernant les maladies négligées tropicales : < 1% de mortalité chez les enfants atteints par la leishmaniose viscérale.
Une collaboration scientifique entre les Instituts partenaires sous forme de sous-projets est mise en place, visant à répondre aux objectifs du Consortium en se basant sur la complémentarité des compétences entre les laboratoires partenaires pour étudier les différentes souches du parasite, les vecteurs, les réservoirs et le comportement des populations vis-à-vis de la maladie et la lutte antivectorielle, afin d’homogénéiser les outils de diagnostic, de traitement et de lutte.
En tant que membre de l’ALC et partenaire, l’Institut Pasteur d’Algérie participe à ce Consortium avec 04 sous-projets visant à évaluer la résistance des phlébotomes aux insecticides, réaliser des études génomiques sur les vecteurs et les réservoirs du parasite, prédire et modéliser l’extension des cas de LC et LV dans les régions d’études, en utilisant les outils GIS et utiliser des outils innovants pour le diagnostic non-invasif de la LV.
Afin de répondre et d’atteindre les objectifs du projet à travers ses sous-projets, le Consortium finance plusieurs thèses de doctorat, des contrats en postdoctoral et des jeunes chercheurs dans chaque pays partenaire, dans le cadre de l’optique générale du bailleur de fond (SFA).
L’Institut Pasteur d’Algérie bénéficie dans ce cadre d’un financement pour 01 thèse de Doctorat et 01 position postdoctorale, à réaliser au niveau de son Laboratoire des Arbovirus et Virus Emergents, qui portent sur la résistance des phlébotomes aux insecticides et l’utilisation des marqueurs salivaires des phlébotomes pour l’évaluation des campagnes de lutte antivectorielle.
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗹𝘀 𝗲𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲, 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘂𝗹𝘁𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗼𝗰𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁𝘀 :
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